Autrice : Mélanie Dufresne
Genre : Romance / Fantasy
Nombre de pages approximatif : 270
Autoédition (2021)
« Jonas n’est pas du tout ce qu’il me faut : un caravanier, un mercenaire, un visiteur de passage. Pourtant, je me retrouve constamment en sa présence ; à lui faire visiter le château et à lui présenter mon fidèle compagnon, Nym le chien ailé.
Il ne faudrait pas grand-chose pour que notre amitié naissante se transforme en autre chose. Sauf qu’il ne sait pas qui je suis, ce que je suis.
Mon existence est liée à mon château et au joyau enraciné sous ses fondations. Avec ces horribles créatures qui ne cessent d’attaquer, je ne devrais pas me laisser distraire, car si le château tombe, je tomberais avec lui. Mes gens comptent sur moi pour désigner un nouveau maître d’armes et ainsi assurer notre sécurité.
Les nuits sont noires et nos ennemis s’amassent aux pieds des montagnes. Comment puis-je offrir ma confiance à un autre alors que Jonas détient mon cœur?
Plongez dans l’univers de fantasy épique de la Chronique des Joyaux, avec ses châteaux grandioses et leurs habitants uniques, là où l’aventure rencontre l’amour. »
Mon avis :
Un immense merci à l’autrice, Mélanie Dufresne, pour sa confiance pour ce service presse 🌻
Le résumé m’avait pas mal intriguée pour la mention un peu énigmatique de « précieuse » et de joyau, de même que j’étais curieuse d’en savoir plus sur ce maître d’armes et sur ces attaques répétées contre ledit château.
Le roman est écrit à la première personne et nous suivons à tour de rôle les points de vue de Sabaya et Jonas.
La première est une jeune femme en apparence bonne enfant et une once taquine.
Appelée « précieuse », il n’est pourtant pas question d’une demoiselle accaparée par son apparence, loin de là !
Ce titre, car c’est de cela qu’il s’agit, fait d’elle celle qui doit composer avec une multitudes d’éléments pour veiller au bien-être et à la sécurité du château. Plus complexe qu’elle en a l’air, plus sensible et responsable que ses airs joueurs pourraient laisser penser, j’ai beaucoup aimé découvrir Sabaya et son univers bienveillant mais fragile.
Si la vie au château Violet ressemble à une bulle de prospérité et d’harmonie, Sabaya est la mieux placée pour savoir que des problèmes divers peuvent faire voler en éclat la vie des habitants, voire plus. Son caractère à la fois doux et pétillant, ses impulsions partagées entre ses devoirs et sa part de sensibilité m’ont beaucoup plu.
De l’autre côté, nous découvrons les lieux et les subtilités du personnage de Sabaya en suivant le point de vue de Jonas.
Officiellement embarqué comme mercenaire, il accompagne des caravaniers jusqu’à ce que son chemin croise la cour du château Violet et de Sabaya.Avec lui, et Sabaya qui sert de guide, on apprend les secrets du château, on rencontre le malicieux Nym aussi (j’ai adoré l’idée de chien ailé !).
C’est aussi avec son point de vue que l’on découvre les failles de ces terres : chaque nuit noire, des fléaux pointent à l’horizon et frappent les flancs du domaine. Ce ne sont pas des combats exceptionnellement épiques, mais j’ai énormément apprécié la mentalité et la personnalité de Jonas. S’il est enjoué et mystérieux à la fois, chaleureux tout en cachant de lourds secrets, il est surtout lucide et intelligent, et ses interventions de tacticien lors des attaques sont judicieuses. Pas d’arrogance, ou juste une fierté justifiée.
Le rapprochement entre Sabaya et lui est très doux dans un premier temps. Une forme d’amitié naît (et j’avoue que leurs petits moments de complicité étaient chouettes), puis ils se lient de confiance de plus en plus. Mais j’ai été assez surprise que le basculement de ces sentiments se fasse soudainement pour une nuit d’amour…Fort heureusement, leur relation reprend sa forme première de complicité et de tendresse ensuite.
J’ai trouvé très intéressant toute la création de fantasy créée autour de ce fameux joyau. Le tome I nous présente essentiellement le joyau violet mais il en existe d’autres… Et l’histoire de ces reliques est évoquée à plusieurs reprises dans le récit.
J’aime beaucoup ce qui a été construit à ce sujet ; aussi mon petit bémol serait peut-être que ce tome m’a paru très introductif. Je trouve qu’il explique beaucoup les fondations du système entourant l’élément du joyau, de Sabaya et de son lien, et qu’il glisse, vers la fin, une ombre (que j’ai accueillie avec plaisir !) dans ce tableau.
J’aurais peut-être aimé approfondir l’histoire des joyaux, tout comme j’aurais aimé que l’on prenne un peu plus de temps pour développer la romance d’une part, et la menace qui se cache derrière les attaques dirigées contre le château.
N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez ou si vous l’avez lu 
Plume d'Ayorin 
J’aime beaucoup la couverture et cette histoire de joyau m’intrigue…
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