Autrice : Camille NOËL
Genre : Urban Fantasy
Nombre de pages approximatif : 280
Editions ADA (Mars 2023)
Disponible en numérique et en papier sur la boutique de la maison d’édition
« Des rêves qui n’en sont pas vraiment. Un mal mystérieux et inexplicable. De vieilles légendes qui prennent vie. Eva Magaloff croit mener une existence des plus normales à l’Institut Moldovan, jusqu’au jour où elle s’endort et bascule dans un tout autre univers. Un univers de vents et de tempêtes, de richesse et de pouvoir, de tourments et d’étincelles… »
Mon avis :
Me revoici après une brève pause sur mon blog – et mon Instagram, décidément, je suis fâchée avec ce dernier.
J’ai passé les dernières semaines à chipoter quelques lectures (je n’arrive pas à me plonger complétement dans L’épée, la famine et la peste d’Aurélie Wellenstein ni le tome 1 de Entre terre et ciel de Rebecca Roanhorse malgré ma grande curiosité pour leur quatrième de couverture) – et de l’écriture ! Outre mon travail de relectrice, je suis aussi auteure, et j’arrive bientôt au bout d’un projet de longue date… mais bref !
Nouvelle lecture, nouvelle chronique après trois tentatives avortées pour rédiger cette chronique à cause la faible résistance de mon ordi face à la chaleur de juin (de JUIN bon sang…) 😅
Comme toujours, des éléments du résumé m’ont tapé dans l’œil : ici, la mention d’un rapport au sommeil/aux rêves, de « mal » et de « vieilles légendes » ont suffi à titiller ma curiosité.
Tout d’abord, je tiendrai à souligner que l’autrice nous accueille dans son roman par une belle plume et des descriptions, on le verra tout au long du roman, très soignées et agréables. J’aime visionner des lieux et des ambiances, et j’ai été servie – en plus d’avoir par ailleurs un regard sur la sensibilité de la protagoniste, Eva.
Celle-ci est une jeune femme relativement discrète et humble, ce qui détonne dans l’école au cadre prestigieux dans lequel elle étudie, ainsi que particulièrement sérieuse et rationnelle. Pourtant, et comme le suggère le résumé, elle va devoir ouvrir la porte à quelque chose qui tient de l’irréel. Voire du fantastique.
Le personnage d’Eva est sympathique, elle n’est pas exactement passive car elle cherche sans cesse à obtenir des réponses (que les autres prennent bien plaisir à lui cacher). Sa douceur frôlait par moment la naïveté : ce n’est pas un mal, mais elle manquait parfois d’un petit peu de muscle dans ses choix. De fait, la romance dont elle est l’un des sujets était mignonne, non précipitée ni consctruite sur des bases douteuses, ce qui fait plaisir. (Bon, ce n’est pas le paramètre qui m’a le plus passionnée, mais elle ne m’a pas du tout dérangée ni ennuyée).
J’ai beaucoup apprécié les quelques figures masculines qui gravitent autour d’elle, en particulier celle de Lucas – quoique celle de Nayden soit faite d’autant d’ombre que de lumière et qu’il m’intrigue pas mal…
J’adorerais voir plus de développement, voir une partie de narration de leur point de vue dans les tomes suivants 😊
Et justement, l’élément que j’élirai comme étant le point fort est le mystère. L’autrice le ménage et l’alimente d’une façon qui ne donne pas envie d’arrêter notre lecture !
Quelques petits détails manquaient d’une minuscule once de subtilité, mais globalement, j’ai été bel et bien tenue dans le tourbillon d’évènements et de révélations. D’autant plus que la fin annonce plus de tourments à venir que d’étincelles – je continuerai sans doute ma lecture de la série (il s’agit d’une trilogie) pour voir où mène un des derniers échanges du roman… 😮
N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez ou si vous l’avez lu 
Plume d'Ayorin 
La couverture est superbe et le mystère, c’est mon dada 🙂
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