Chroniques littéraires

Les Trois gardes – T1 : Les Prémices du Mal, Damien Mauger

Auteur : Damien Mauger
Genre : Fantasy
Nombre de pages approximatif : 390
Beta Publisher
(Novembre 2018)
Disponible en papier et ebook via la boutique de la maison d’édition et en papier sur Books on Demand

« Quatre-vingts ans de paix se sont écoulés depuis que les Trois Gardes ont vaincu les troupes de l’Empereur des Démons, Adramalech. Mais la crainte de leur retour reste à jamais tangible.

Phoebus, jeune écuyer du célèbre Chevalier Blanc, poursuit son apprentissage de la Magie au sein de la Garde Continentale, loin de se douter des machinations qui se trament aussi bien au cœur du Palais qu’au loin, dans les terres maudites, où les Démons soumis au désir de vengeance de l’Empereur Noir déchu se réveillent.

Bientôt, les Trois Gardes devront se réunir de
nouveau, ou le chaos sera le seul avenir ! »


2copmia Mon avis :

Un immense merci à la maison d’édition, Beta Publisher, pour leur confiance et ce service presse 💛


Je sais. Enfin, un article en ligne ! (pardon)
Je viens de traverser une période professionnelle très dense et compliquée donc j’ai un peu disparu, je le reconnais. J’ai aussi eu une panne de lecture (relativement vite dépassée heureusement) mais du coup, mea culpa, j’ai laissé mon carnet-blog en arrière-plan dans mon emploi du temps… mais je suis de retour et j’ai deux-trois petites perles à présenter prochainement !

Parmi celles-ci, ce roman, premier né de la série intitulée « Les Trois Gardes » ✨
Je découvre cette tétralogie (le dernier tome arrive bientôt!) presque quatre ans après la parution du premier titre… et je regrette clairement de ne pas être tombée dessus plus tôt 🤣

J’ai découvert un univers dans lequel j’ai adoré plonger. Le concept et la philosophie des Chevaliers-Mages m’ont beaucoup plu, d’autant plus que le panthéon et les mots de magie s’inspirent du monde hellénique (j’entends par là : de la Grèce Antique) ce qui n’est pas non plus pour me déplaire 😄
Le monde est extrêmement riche et captivant – mais en restant absolument accessible. Mais surtout il nous est présenté comme ayant autant de lumière et de beauté que de noirceur et d’horreur.

Cette dichotomie (et non pas manichéisme !) est par ailleurs mise en valeur par la sublime plume de l’auteur. J’ai eu un véritable coup de cœur pour le style de l’écriture qui excellait pour tout : scènes dynamiques, comme celles plus douces comme celle à la cruauté et la perversité particulières.
Le vocabulaire est recherché, élégant, frappant et magnifique – mais sans jamais être pompeux.

Un véritable plaisir grâce la forme donc, mais je soulignerai que le fond m’a autant séduite.
La structure même du récit permet de s’intéresser à plusieurs (groupes de) personnages se situant de part et d’autre du spectre Bien/Mal. Certains vacillent, certains s’ancrent plus profondément, d’autres sont plus nébuleux (pour l’heure ?).
Aussi, les chapitres dévoilent les personnages avec une lenteur toute réfléchie – à comprendre, progressivement et intelligemment, parfois au travers de fragments de leur passé alors rédigés à la première personne. Je ne suis pas très fan habituellement mais force est de reconnaître que l’astuce fonctionne parfaitement : j’ai beaucoup aimé ces instants de « confessions », de « mise à nu » face au lecteur uniquement.

Le titre n’usurpe pas son label « dark fantasy » : si nous suivons l’adorable et courageux Phoebus, il nous est également dépeint une magie à double tranchant – bénéfique et protéiforme chez les Chevaliers-Mages mais terrible et mortifère ailleurs… mais aussi des démons amateurs de sang de vierges, de meurtres pernicieux et de luxure animale.
Si je puis me permettre l’expression, c’était vraiment « deux salles, deux ambiances » mais ce contraste faisait des merveilles, c’était excellent !

Une autre chose que j’ai appréciée dans ce roman est le fait que, malgré la mention d’un apprentissage, l’intrigue ne soit pas seulement un énième roman de chevalerie : il y a une enquête, une mission royale, des combats et des épreuves, certes, mais c’est avant tout l’histoire de personnages qui se construisent, qui se lient (gros coup de cœur pour la relation bienveillante comme celle d’un père/ et son fils entre Phoebus et le Chevalier blanc 🥰) et d’un monde qui va basculer dans un futur proche.

En résumé, je n’ai absolument rien à pointer sinon mes émerveillements sur la plume et le récit lui-même : j’ai passé un moment de lecture extra et la suite m’appelle ✨

N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez ou si vous l’avez lu clin-doeil-coeur

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